La requérante, citoyenne chinoise, appartient à une église chrétienne clandestine, considérée par le gouvernement chinois comme « culte du diable » et dont les membres sont persécutés en Chine. Les autorités suisses en matière d’asile ont rejeté sa demande d’asile en estimant que son identité, ses croyances religieuses et son appartenance à une église clandestine n’étaient pas connues des autorités chinoises au moment de sa fuite. La requérante conteste cette analyse devant le CAT. De plus, elle invoque que les activités religieuses et son engagement politique relatif au respect du droit à la liberté de religion en Chine, exercés publiquement en Suisse doivent être pris en compte dans l’évaluation de la légalité de son renvoi. En effet, ces activités ont certainement attiré l’attention des autorités chinoises. La plainte est actuellement en cours et le Comité a accordé l’effet suspensif.